Juin 2014
RESUME
Introduction : Depuis quelques années, de nouveaux anticoagulants par voie orale (NACO) apparaissent sur le marché, présentés par les laboratoires comme plus faciles à manier que les AVK. Cette étude a analysé, à deux ans de leur prescription à grande échelle, la réalité de leur utilisation sur le terrain et l’opinion qu’en ont les généralistes.
Méthodes : Un questionnaire en ligne a été envoyé à l’ensemble des médecins adhérents ou sympathisants de la SFMG au cours des mois de décembre 2013 et janvier 2014. Les questions s’intéressaient au nombre de patients sous NACO, aux modalités d’utilisation, aux problèmes de tolérance et à la perception qu’avaient les médecins de ces nouvelles molécules.
Résultats : 703 médecins généralistes ont répondu à notre enquête. La majorité d’entre eux avaient peu de patients sous NACO, ils étaient d’ailleurs rarement à l’origine de la prescription. Les accidents hémorragiques y compris graves se sont révélés fréquents. Le progrès thérapeutique apporté par les NACO était estimé comme minime voire absent. L’absence de recul, d’antidote, le coût et les accidents hémorragiques étaient les principaux freins à la prescription.
Discussion : Les médecins généralistes envisagent les NACO avec une grande prudence. Ils ne ferment pas totalement la porte à ces nouvelles molécules sous réserve d’obtenir des garanties quant à leur sécurité d’emploi : la commercialisation d’un antidote, d’un test d’hémostase compatible et de bons retours quant aux données de pharmacovigilance.
Mots clés : Nouveaux anticoagulants oraux, Antagonistes de la vitamine K, Fibrillation Atriale, Médecins Généralistes, Opinion.
Méthodes : Un questionnaire en ligne a été envoyé à l’ensemble des médecins adhérents ou sympathisants de la SFMG au cours des mois de décembre 2013 et janvier 2014. Les questions s’intéressaient au nombre de patients sous NACO, aux modalités d’utilisation, aux problèmes de tolérance et à la perception qu’avaient les médecins de ces nouvelles molécules.
Résultats : 703 médecins généralistes ont répondu à notre enquête. La majorité d’entre eux avaient peu de patients sous NACO, ils étaient d’ailleurs rarement à l’origine de la prescription. Les accidents hémorragiques y compris graves se sont révélés fréquents. Le progrès thérapeutique apporté par les NACO était estimé comme minime voire absent. L’absence de recul, d’antidote, le coût et les accidents hémorragiques étaient les principaux freins à la prescription.
Discussion : Les médecins généralistes envisagent les NACO avec une grande prudence. Ils ne ferment pas totalement la porte à ces nouvelles molécules sous réserve d’obtenir des garanties quant à leur sécurité d’emploi : la commercialisation d’un antidote, d’un test d’hémostase compatible et de bons retours quant aux données de pharmacovigilance.
Mots clés : Nouveaux anticoagulants oraux, Antagonistes de la vitamine K, Fibrillation Atriale, Médecins Généralistes, Opinion.