Novembre 2006
Thèse soutenu le 30 novembre 2006 à Angers par Chrsitelle BERNARD-HOUILLON
Résumé
Objectif : Découvrir l’avancement de l’intégration de l’EBM en médecine générale en 2006.
Méthode : Enquête qualitative par entretiens semi dirigés individuels et collectifs, auprès de généralistes participant à des groupes de pair en Moselle.
Résultats : 9 entretiens individuels, un entretien collectif (7 médecins) étaient réalisés. Ces médecins percevaient positivement l’EBM. Ils estimaient qu’elle ne recouvrait pas tout le champ de la médecine générale. La négociation au patient était jugée difficile. Ils considéraient que l’outil informatique, l’obligation de FMC, d’évaluation des pratiques, l’existence des référentiels, le passage obligatoire par le médecin traitant, le déremboursement de médicament, certaines FMC, des revues, l’implication dans la profession favorisaient leur pratique de l’EBM. Le manque de temps, de compétence, de formation, l’accès difficile aux données, le paiement à l’acte, rendaient l’EBM difficile. Ils souhaitaient déléguer le travail d’interprétation et de recherche des données à des membres de la profession. Leurs besoins portaient sur des données tertiaires, plus pertinentes, gratuites, d’accès en temps réel en
consultation. Ils demandaient plus de recherche en médecine générale, de se former dès la FMI, un cadre de travail mieux adapté, la reconnaissance de leurs efforts.
Discussion : l’EBM était entrée dans la culture de ces généralistes. Les mêmes freins décrits dans les études étrangères étaient retrouvés. De nouveaux émergeaient liés au cadre et à l’environnement de travail. Les besoins en recherche, formation, données tertiaires relèvent de l’implication de la profession. Les besoins en temps, cadre de travail, environnement, reconnaissance, relèvent de l’ensemble du corps médical et de la société.
Conclusion : Cette étude nous a permis d’explorer un domaine non encore étudié en France. Ces résultats mériteraient d’être confirmé par une enquête quantitative.
Mots clés
EBM - Recommadations - Référentiels - Etude qualitative
Résumé
Objectif : Découvrir l’avancement de l’intégration de l’EBM en médecine générale en 2006.
Méthode : Enquête qualitative par entretiens semi dirigés individuels et collectifs, auprès de généralistes participant à des groupes de pair en Moselle.
Résultats : 9 entretiens individuels, un entretien collectif (7 médecins) étaient réalisés. Ces médecins percevaient positivement l’EBM. Ils estimaient qu’elle ne recouvrait pas tout le champ de la médecine générale. La négociation au patient était jugée difficile. Ils considéraient que l’outil informatique, l’obligation de FMC, d’évaluation des pratiques, l’existence des référentiels, le passage obligatoire par le médecin traitant, le déremboursement de médicament, certaines FMC, des revues, l’implication dans la profession favorisaient leur pratique de l’EBM. Le manque de temps, de compétence, de formation, l’accès difficile aux données, le paiement à l’acte, rendaient l’EBM difficile. Ils souhaitaient déléguer le travail d’interprétation et de recherche des données à des membres de la profession. Leurs besoins portaient sur des données tertiaires, plus pertinentes, gratuites, d’accès en temps réel en
consultation. Ils demandaient plus de recherche en médecine générale, de se former dès la FMI, un cadre de travail mieux adapté, la reconnaissance de leurs efforts.
Discussion : l’EBM était entrée dans la culture de ces généralistes. Les mêmes freins décrits dans les études étrangères étaient retrouvés. De nouveaux émergeaient liés au cadre et à l’environnement de travail. Les besoins en recherche, formation, données tertiaires relèvent de l’implication de la profession. Les besoins en temps, cadre de travail, environnement, reconnaissance, relèvent de l’ensemble du corps médical et de la société.
Conclusion : Cette étude nous a permis d’explorer un domaine non encore étudié en France. Ces résultats mériteraient d’être confirmé par une enquête quantitative.
Mots clés
EBM - Recommadations - Référentiels - Etude qualitative