Octobre 2014
Conclusion
Notre étude permet de rendre compte de l’importance du symptôme douleur dans le travail quotidien du médecin généraliste. En effet, 3 consultations sur 4 présentent une notion de douleur en soins primaires. Les consultations douloureuses sont caractérisées par les critères épidémiologiques suivants :
Leur nombre augmente avec l’avancée de l’âge et le vieillissement.
Des disparités sensibles perdurent entre les femmes et les hommes puisque la proportion des femmes consultantes pour motif douloureux est supérieure aux hommes notamment au-delà de 15 ans.
L’âge moyen d’apparition en consultation de la douleur est de 44 ans.
Notre recherche a permis, grâce à l’étude polychrome, d’identifier la proportion de la typologie aigu/chronique. Ainsi, on objective la notion d’une forte association entre la douleur aiguë et les populations jeunes alors que la douleur chronique s’associe plus aux séniors.
Pour la prise en charge médicamenteuse, notre étude montre une gestion encore trop timide malgré, les différentes incitations des plans douleurs : seul une consultation sur deux aboutit à un traitement. On montre malgré tout une amélioration dans la diversification des classes thérapeutiques : plus l’âge avance, plus les antalgiques puissants sont utilisés avec un élargissement des classes thérapeutiques. L’investissement des médecins généralistes progresse quant à la gestion de la douleur. La question de la survenue d’évènements indésirables iatrogéniques en particulier chez les femmes s’est posée, elle sous-entend une continuité des efforts de formation des médecins pour une meilleure prise en charge de la douleur. Aux vues des données évolutives dans le temps, une attention particulière est portée sur la tranche d’âge des 15-25 ans. Elle est celle qui présente la moins bonne prise en charge médicamenteuse et dans le même temps, celle qui influence le plus l’augmentation du nombre de consultations douloureuses, notamment chez les femmes. Ainsi notre travail permet de cibler les populations les plus exposées à la notion de douleur en consultation de soins primaires. Des efforts de formation initiale, continue, et d’informations du grand public, soutenus par une politique de santé investie, restent à fournir…
Notre étude permet de rendre compte de l’importance du symptôme douleur dans le travail quotidien du médecin généraliste. En effet, 3 consultations sur 4 présentent une notion de douleur en soins primaires. Les consultations douloureuses sont caractérisées par les critères épidémiologiques suivants :
Leur nombre augmente avec l’avancée de l’âge et le vieillissement.
Des disparités sensibles perdurent entre les femmes et les hommes puisque la proportion des femmes consultantes pour motif douloureux est supérieure aux hommes notamment au-delà de 15 ans.
L’âge moyen d’apparition en consultation de la douleur est de 44 ans.
Notre recherche a permis, grâce à l’étude polychrome, d’identifier la proportion de la typologie aigu/chronique. Ainsi, on objective la notion d’une forte association entre la douleur aiguë et les populations jeunes alors que la douleur chronique s’associe plus aux séniors.
Pour la prise en charge médicamenteuse, notre étude montre une gestion encore trop timide malgré, les différentes incitations des plans douleurs : seul une consultation sur deux aboutit à un traitement. On montre malgré tout une amélioration dans la diversification des classes thérapeutiques : plus l’âge avance, plus les antalgiques puissants sont utilisés avec un élargissement des classes thérapeutiques. L’investissement des médecins généralistes progresse quant à la gestion de la douleur. La question de la survenue d’évènements indésirables iatrogéniques en particulier chez les femmes s’est posée, elle sous-entend une continuité des efforts de formation des médecins pour une meilleure prise en charge de la douleur. Aux vues des données évolutives dans le temps, une attention particulière est portée sur la tranche d’âge des 15-25 ans. Elle est celle qui présente la moins bonne prise en charge médicamenteuse et dans le même temps, celle qui influence le plus l’augmentation du nombre de consultations douloureuses, notamment chez les femmes. Ainsi notre travail permet de cibler les populations les plus exposées à la notion de douleur en consultation de soins primaires. Des efforts de formation initiale, continue, et d’informations du grand public, soutenus par une politique de santé investie, restent à fournir…