Octobre 2017
Résumé
Les systèmes d’aide à la décision médicale (SADM) améliorent la qualité et la sécurité des soins. Ils sont basés sur des modèles de soins idéaux et créés pour des profils de patients type, adapté à chaque patient. Ils sont élaborés à partir de protocoles de soins validés. En France, le dépistage du diabète est non pertinent malgré de nombreuses prescriptions biologiques de glycémie à jeun (GAJ). Les recommandations préconisent un dépistage organisé, ciblé et individualisé.
L’objectif de ce travail était de créer des règles algorithmiques permettant le dépistage des patients diabétiques par le médecin généraliste (MG) afin de les implémenter au sein d’un logiciel médical.
L’objectif de ce travail était de créer des règles algorithmiques permettant le dépistage des patients diabétiques par le médecin généraliste (MG) afin de les implémenter au sein d’un logiciel médical.
METHODE
Étude bibliographique à l’aide des principaux sites des agences
gouvernementales de santé françaises afin de recenser les recommandations sur le diabète de type 2. Extraction et définition des caractéristiques patients répondant aux critères de dépistage. Standardisation puis formalisation des recommandations à l’aide de thesaurus universels (CIM10, CISP2 et DRC pour les éléments cliniques, LOINC pour les éléments biologiques et ATC pour les classes pharmaceutiques).
gouvernementales de santé françaises afin de recenser les recommandations sur le diabète de type 2. Extraction et définition des caractéristiques patients répondant aux critères de dépistage. Standardisation puis formalisation des recommandations à l’aide de thesaurus universels (CIM10, CISP2 et DRC pour les éléments cliniques, LOINC pour les éléments biologiques et ATC pour les classes pharmaceutiques).
RESULTATS
21 règles implémentables dans un logiciel métier ont été créées. Différents obstacles à l’élaboration, l’implémentation et l’utilisation des SADM ont été identifiés.
Les recommandations et les données médicales contenues dans les dossiers patients n’utilisent ni vocabulaire, ni structure standardisée de par leurs contenues libres et leurs formes narratives. Les recommandations manquent souvent de précision et de cohérence, sources d’ambigüités pour les praticiens et pour l’élaboration des règles servant au SADM.
Les recommandations et les données médicales contenues dans les dossiers patients n’utilisent ni vocabulaire, ni structure standardisée de par leurs contenues libres et leurs formes narratives. Les recommandations manquent souvent de précision et de cohérence, sources d’ambigüités pour les praticiens et pour l’élaboration des règles servant au SADM.
CONCLUSION
La création d’un SADM est faisable mais nécessite la collaboration de
tous les intervenants (agences gouvernementales, experts, éditeurs de logiciels informatiques, médecins, et futurs utilisateurs de cet outil). De futurs travaux devront confirmer l’acceptabilité et l’impact des SADM.
tous les intervenants (agences gouvernementales, experts, éditeurs de logiciels informatiques, médecins, et futurs utilisateurs de cet outil). De futurs travaux devront confirmer l’acceptabilité et l’impact des SADM.
MOTS CLES
Informatique médicale, Logiciel informatique, Diabète de type 2, Algorithmes, Recommandation pour la pratique clinique, Codage clinique, Prise de décision clinique.