Avril 1991
L'émergence de la Médecine Générale en tant que discipline médicale grâce, entre autres aux travaux de la Société Française de Médecine Générale partant de ceux de R. N. DRAUN ne rend que plus nécessaire 11 introduction des "sciences de la décision" que sont les statistiques et l'épidémiologie qui viennent enrichir la sémiologie.
Le Médecin Généraliste, longtemps considéré comme un homme "apte à vivre dans l'incertitude" se doit d'autant plus d'être rigoureux.
La classification bi-axiale de DRAUN lui permet en effet de n'affirmer que le certain, ce qui donne la même valeur scientifique aux quatre positions que sont "Symptômes", "Syndromes", "Tableau de Maladie" et "Diagnostic complet".
Mais pour le médecin généraliste, une fois satisfaite la "norme biomédicale" par l'établissement d'un "résultat de consultation" bi axial, il restera à prendre une décision, celle du "résultat de séance" avec l'aide des "normes socioprofessionnelles et intimes".
- cette décision sera prise en fonction du "degré de liberté".
- la rationalisation de la dite décision dépendra pour beaucoup de l'épidémiologie du milieu considéré, en l'occurrence le milieu médicalisé le plus proche de la population, fort différent du milieu de référence habituel qu’est le milieu hospitalier.
- Cette épidémiologie ne pouvant se faire que par des études multicentriques nécessite un langage commun, donc un lexique qui est la base. (Ce qui, pour autant, n'empêche aucunement des études personnelles permettant d'affiner la connaissance de "son milieu").
Comme toute épidémiologie, il faut pouvoir réaliser des comparaisons qui sont pour BRAUN "l'âme de la statistique" et pour cela avoir des indicateurs communs qui dépassent la simple notion de "fréquence". Celle-ci, comme le souligne GRENIER "n’est pas synonyme de probabilité" (qui n'est qu'estimée à partir de la donnée d'observation qu'est la fréquence).
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Le Médecin Généraliste, longtemps considéré comme un homme "apte à vivre dans l'incertitude" se doit d'autant plus d'être rigoureux.
La classification bi-axiale de DRAUN lui permet en effet de n'affirmer que le certain, ce qui donne la même valeur scientifique aux quatre positions que sont "Symptômes", "Syndromes", "Tableau de Maladie" et "Diagnostic complet".
Mais pour le médecin généraliste, une fois satisfaite la "norme biomédicale" par l'établissement d'un "résultat de consultation" bi axial, il restera à prendre une décision, celle du "résultat de séance" avec l'aide des "normes socioprofessionnelles et intimes".
- cette décision sera prise en fonction du "degré de liberté".
- la rationalisation de la dite décision dépendra pour beaucoup de l'épidémiologie du milieu considéré, en l'occurrence le milieu médicalisé le plus proche de la population, fort différent du milieu de référence habituel qu’est le milieu hospitalier.
- Cette épidémiologie ne pouvant se faire que par des études multicentriques nécessite un langage commun, donc un lexique qui est la base. (Ce qui, pour autant, n'empêche aucunement des études personnelles permettant d'affiner la connaissance de "son milieu").
Comme toute épidémiologie, il faut pouvoir réaliser des comparaisons qui sont pour BRAUN "l'âme de la statistique" et pour cela avoir des indicateurs communs qui dépassent la simple notion de "fréquence". Celle-ci, comme le souligne GRENIER "n’est pas synonyme de probabilité" (qui n'est qu'estimée à partir de la donnée d'observation qu'est la fréquence).
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