SFMG - Société Française de Médecine Générale

Mars 1991 Sourzac R
Premier principe:
Il est impossible d'utiliser la Classification Internationale des Maladies (C.I.M.) créée pour l'étude de la mortalité, lorsqu'il s'agit d'étudier la morbidité en Médecine Générale.

En effet, on ne saurait mettre à l’écart de la Médecine Générale la plupart des résultats de consultation sous le prétexte qu'ils ne correspondent pas à un diagnostic médical certifié. Ils doivent nous intéresser au même titre, en tant que résultats de démarches.
C'est sur ce constat que s'appuie le recueil informatique en continu et en temps réel de toutes nos consultations et visites au cours de 3 ans d'activité (de Janvier 1988 à Décembre 1990).

Nous pouvons ainsi exploiter 25982 "problèmes" que nous avons dû résoudre au cours de 17571 séances.

Ce relevé est fondé sur les définitions des résultats de consultation établies par R.N.BRAUN (2) et ses élèves germanophones et celles produites en langue française sur la même base par la Société Française de Médecine Générale.

Ces définitions sont en voie de validation sur le terrain par le Réseau de Santé Publique INSERM-SFMG.

Les résultats de consultation apparaissant dans notre liste (314 dénominations différentes) n'ayant pas tous été définis et validés dès le départ du relevé, on ne peut parler de rigueur absolue quant à la prévalence des pathologies.

En effet, pour atteindre le degré de précision nécessaire à un relevé épidémiologique rigoureusement fiable, il est indispensable que, devant un tableau clinique donné, tous les médecins choisissent la même dénomination, le même résultat de consultation.

Cependant, les 79 résultats de consultation définis aujourd'hui correspondent à 71 % des problèmes étudiés.

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