Janvier 1987
On estime que 90 %des décès par cancer d e J'utérus pourraient être évités si chaque femme pouvait bénéficier d'un frottis vaginal tous les trois ans. Dans les faits, la pratique courante de ce test, sensible et spécifique mis au point par PAPANICOLAOU a-t-elle modifié le pronostic du cancer du col de l'utérus ?
Non, si l'on en croit les résultats d'un travail réalisé dans le Bas-Rhin par l'équipe du Professeur Paul SCHAFFER (Institut d’Hygiène, Faculté de Médecine de Strasbourg).
C’est en effet à un bilan négatif que conclut cette étude, qui a analysé de façon exhaustive 320.000 frottis réalisés en 1984, et qui fait ressortir :
- le faible nombre de lésions diagnostiquées au stade in situ
- le peu de cas dépistés après 45 ans où l'incidence des cancers invasifs est la plus élevée ;
- la proportion de cancers invasifs découverts à partir d'un Frottis systématique inférieure à 10%.
Pourtant, depuis dix ans, environ 100.000 frottis vaginaux sont réalisés chaque année dans de département, sur une population de 300.000 femmes âgées de plus de 20 ans.
[lire la suite]
Non, si l'on en croit les résultats d'un travail réalisé dans le Bas-Rhin par l'équipe du Professeur Paul SCHAFFER (Institut d’Hygiène, Faculté de Médecine de Strasbourg).
C’est en effet à un bilan négatif que conclut cette étude, qui a analysé de façon exhaustive 320.000 frottis réalisés en 1984, et qui fait ressortir :
- le faible nombre de lésions diagnostiquées au stade in situ
- le peu de cas dépistés après 45 ans où l'incidence des cancers invasifs est la plus élevée ;
- la proportion de cancers invasifs découverts à partir d'un Frottis systématique inférieure à 10%.
Pourtant, depuis dix ans, environ 100.000 frottis vaginaux sont réalisés chaque année dans de département, sur une population de 300.000 femmes âgées de plus de 20 ans.
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