Janvier 1989
En 1987, 45 Doyens et Enseignants des plus prestigieuses Ecoles de Médecine américaines se sont réunis pour passer en revue les priorités nouvelles dans l'enseignement de la médecine.
Ce dont il s'agissait ne concerne pas la course à la spécialisation, l'informatisation des diagnostics, l'organisation hospitalière, les coûts et rémunérations, tous problèmes qualifiés d'épiphénomènes.
Il ne s'agissait pas non plus d'étudier les progrès atteints ou à atteindre par l'abord moléculaire et biochimique des dégâts physiques et fonctionnels que les patients présentent et les médecins observent.
L'objet du colloque était une redéfinition de la tâche médicale, afin qu'elle soit apte à s'élever au-delà des enchaînements binaires de causes et d'effets pour s'attacher aussi aux réalités complexes de l'être humain, sain et malade.
Sont passés en revue les aspects historiques et épistémologiques d'une situation actuelle où le "savoir comment" a remplacé trop souvent l'intérêt pour le "savoir pourquoi ", le "savoir si" et le "savoir quoi".
Puis furent abordés, tels qu'ils se présentent aujourd'hui, les multiples aspects méthodologiques permettant, par le détour d'un durcissement des définitions et descriptions cliniques, de réintroduire dans la médecine les réalités complexes de la maladie chez l'homme.
Sont présentées des approches évaluables scientifiquement par le rangement, les ratios, les corrélations significatives, voire leur simple description attentive. Suivent les nouveaux problèmes thérapeutiques, pédagogiques, philosophiques, sociologiques et économiques qui émergent lorsque l'on considère la fonction médicale d'un point de vue humaniste -par une méthode clinique que les auteurs appellent post flexnerienne et par l'usage d'un modèle médical qualifié de bio-psychosocial centré sur le patient.
Les modalités institutionnelles d'exercice de recherche et d'enseignement, destinées à satisfaire aux U.S.A. à ces nouvelles priorités, sont inventoriées ainsi que les obstacles auxquels elles sont confrontées.
Ce livre devrait être médité par quiconque, en France, se préoccupe des défis actuels et des évaluations déjà inscrites dans la pensée, l'exercice, la recherche et l'enseignement de la médecine moderne.
[lire la suite]
Ce dont il s'agissait ne concerne pas la course à la spécialisation, l'informatisation des diagnostics, l'organisation hospitalière, les coûts et rémunérations, tous problèmes qualifiés d'épiphénomènes.
Il ne s'agissait pas non plus d'étudier les progrès atteints ou à atteindre par l'abord moléculaire et biochimique des dégâts physiques et fonctionnels que les patients présentent et les médecins observent.
L'objet du colloque était une redéfinition de la tâche médicale, afin qu'elle soit apte à s'élever au-delà des enchaînements binaires de causes et d'effets pour s'attacher aussi aux réalités complexes de l'être humain, sain et malade.
Sont passés en revue les aspects historiques et épistémologiques d'une situation actuelle où le "savoir comment" a remplacé trop souvent l'intérêt pour le "savoir pourquoi ", le "savoir si" et le "savoir quoi".
Puis furent abordés, tels qu'ils se présentent aujourd'hui, les multiples aspects méthodologiques permettant, par le détour d'un durcissement des définitions et descriptions cliniques, de réintroduire dans la médecine les réalités complexes de la maladie chez l'homme.
Sont présentées des approches évaluables scientifiquement par le rangement, les ratios, les corrélations significatives, voire leur simple description attentive. Suivent les nouveaux problèmes thérapeutiques, pédagogiques, philosophiques, sociologiques et économiques qui émergent lorsque l'on considère la fonction médicale d'un point de vue humaniste -par une méthode clinique que les auteurs appellent post flexnerienne et par l'usage d'un modèle médical qualifié de bio-psychosocial centré sur le patient.
Les modalités institutionnelles d'exercice de recherche et d'enseignement, destinées à satisfaire aux U.S.A. à ces nouvelles priorités, sont inventoriées ainsi que les obstacles auxquels elles sont confrontées.
Ce livre devrait être médité par quiconque, en France, se préoccupe des défis actuels et des évaluations déjà inscrites dans la pensée, l'exercice, la recherche et l'enseignement de la médecine moderne.
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