Avril 1991
Doctrine de la S.F.M.G
La Société Française de Médecine Générale fonde ses analyses et ses méthodes de travail à la fois sur des éléments théoriques longuement argumentés et sur une déjà longue et riche expérience pratique sur le terrain de la Recherche et de l'Enseignement.
La doctrine de la S.F.M.G peut se résumer en quelques points
1) la Médecine Générale est une discipline spécifique. En un mot être Généraliste, ce n'est pas être, comme on l'entend souvent dire dans des milieux non-informés, un peu cardiologue, un peu dermatologue, un peu gastro-entérologue.....
2) A l'image de ce qui s'est fait dans les autres disciplines médicales, le développement de la Médecine Générale sur des bases scientifiques ne peut être le fait que des généralistes eux-mêmes.
3) L'utilisation de concepts spécifiques et d'un langage propre à la discipline, sont deux conditions indispensables. L'apprentissage de la théorie professionnelle du classement diagnostique adapté à la Médecine Générale est le premier pas à faire pour comprendre ce qui distingue la spécialité Médecine Générale des autres spécialités
4) La formation médicale continue du Médecine Généraliste repose avant tout sur l'observation méthodique de sa propre activité, jointe a une information sélective et critique.
5) L'enseignement de la Médecine Générale s'enracine dans la recherche pratique et théorique. Il ne peut y avoir d'enseignement universitaire de qualité sans recherche préalable .Pour enseigner valablement, il faut avoir théoriser un ensemble de connaissances structurées. Dans ces conditions l'Université doit être ouverte à tout généraliste qui aura montré ses capacités grâce à ses titres et travaux préalables dans sa discipline.
6) Les travaux concernant la Médecine Générale ne peuvent être menés dans de bonnes conditions que si les règles de base de la recherche généraliste sont réunies. Il faut que les médecins généralistes soient présents à toutes les étapes de l'élaboration, du traitement et de l'analyse des données.
Mais une doctrine n'a de valeur que dans sa mise en pratique, alors...
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La Société Française de Médecine Générale fonde ses analyses et ses méthodes de travail à la fois sur des éléments théoriques longuement argumentés et sur une déjà longue et riche expérience pratique sur le terrain de la Recherche et de l'Enseignement.
La doctrine de la S.F.M.G peut se résumer en quelques points
1) la Médecine Générale est une discipline spécifique. En un mot être Généraliste, ce n'est pas être, comme on l'entend souvent dire dans des milieux non-informés, un peu cardiologue, un peu dermatologue, un peu gastro-entérologue.....
2) A l'image de ce qui s'est fait dans les autres disciplines médicales, le développement de la Médecine Générale sur des bases scientifiques ne peut être le fait que des généralistes eux-mêmes.
3) L'utilisation de concepts spécifiques et d'un langage propre à la discipline, sont deux conditions indispensables. L'apprentissage de la théorie professionnelle du classement diagnostique adapté à la Médecine Générale est le premier pas à faire pour comprendre ce qui distingue la spécialité Médecine Générale des autres spécialités
4) La formation médicale continue du Médecine Généraliste repose avant tout sur l'observation méthodique de sa propre activité, jointe a une information sélective et critique.
5) L'enseignement de la Médecine Générale s'enracine dans la recherche pratique et théorique. Il ne peut y avoir d'enseignement universitaire de qualité sans recherche préalable .Pour enseigner valablement, il faut avoir théoriser un ensemble de connaissances structurées. Dans ces conditions l'Université doit être ouverte à tout généraliste qui aura montré ses capacités grâce à ses titres et travaux préalables dans sa discipline.
6) Les travaux concernant la Médecine Générale ne peuvent être menés dans de bonnes conditions que si les règles de base de la recherche généraliste sont réunies. Il faut que les médecins généralistes soient présents à toutes les étapes de l'élaboration, du traitement et de l'analyse des données.
Mais une doctrine n'a de valeur que dans sa mise en pratique, alors...
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