Octobre 2000
Introduction :
Une étude prospective multicentrique a été entreprise en région Rhone Alpes en 1991 sur la pose et le suivi du stérilet en médecine générale. Il s’agissait là d’une première expérience en France et en Europe puisque toutes les études sur le stérilet en médecine générale ont été rétrospectives . Un premier bilan a eu lieu au bout d’ un an.. Cette étude s’est terminée par un deuxième bilan aprés un suivi de 4 ans.
Méthode :
Les médecins ont été choisis dans le cadre d’associations de fmc : 33 médecins généralistes ont posé un stérilet à 297 femmes mais seules 238 femmes ont pu être suivies pendant 4 ans soit 9245 cycles d’exposition.
Résultats :
Ils se situent dans la bonne moyenne de toutes les études prospectives internationales recensées par l’OMS et effectuées dans des services hospitaliers ou dans des pays du tiers monde. Nous avons trouvé au niveau des complications : indice de Pearl (0,51 % AF), expulsions (1,68 % AF), infections(1,68% AF), saignements et/ ou douleurs( 3,89 % AF).
Des données classiques ont été retrouvé comme la plus grande fréquence des infections et des expulsions la première année. Nous n’avons pas eu d’explications sur une recrudescence des infections la quatrième année mais il est possible qu’il y ait eu majoration par surestimation du rôle de l’ infection dans les saignements et/ ou douleurs retrouvés dans cette étude. Nous n’avons pas retrouvé non plus le jeune âge et la nulliparité comme facteurs de risque d’infections.
Prés d’un stérilet sur quatre a été retiré pour une complication. Plus de 60 % des femmes de l’étude ne se sont plaintes de rien. Le taux de renouvellement de la méthode s’est situé autour d 50 %. Il semble qu’une surveillance annuelle suffise pour le suivi d’un stérilet qui ne pose pas de problème.
Conclusion :
La pose et la surveillance d’un stérilet reste tout à fait de la compétence du médecin généraliste pour peu qu’il ait la formation adéquate et une pratique de la gynécologie courante importante. Il peut alors jouer complètement son rôle de premier recours dans la prévention de la grossesse non désirée et des IVG.
Une étude prospective multicentrique a été entreprise en région Rhone Alpes en 1991 sur la pose et le suivi du stérilet en médecine générale. Il s’agissait là d’une première expérience en France et en Europe puisque toutes les études sur le stérilet en médecine générale ont été rétrospectives . Un premier bilan a eu lieu au bout d’ un an.. Cette étude s’est terminée par un deuxième bilan aprés un suivi de 4 ans.
Méthode :
Les médecins ont été choisis dans le cadre d’associations de fmc : 33 médecins généralistes ont posé un stérilet à 297 femmes mais seules 238 femmes ont pu être suivies pendant 4 ans soit 9245 cycles d’exposition.
Résultats :
Ils se situent dans la bonne moyenne de toutes les études prospectives internationales recensées par l’OMS et effectuées dans des services hospitaliers ou dans des pays du tiers monde. Nous avons trouvé au niveau des complications : indice de Pearl (0,51 % AF), expulsions (1,68 % AF), infections(1,68% AF), saignements et/ ou douleurs( 3,89 % AF).
Des données classiques ont été retrouvé comme la plus grande fréquence des infections et des expulsions la première année. Nous n’avons pas eu d’explications sur une recrudescence des infections la quatrième année mais il est possible qu’il y ait eu majoration par surestimation du rôle de l’ infection dans les saignements et/ ou douleurs retrouvés dans cette étude. Nous n’avons pas retrouvé non plus le jeune âge et la nulliparité comme facteurs de risque d’infections.
Prés d’un stérilet sur quatre a été retiré pour une complication. Plus de 60 % des femmes de l’étude ne se sont plaintes de rien. Le taux de renouvellement de la méthode s’est situé autour d 50 %. Il semble qu’une surveillance annuelle suffise pour le suivi d’un stérilet qui ne pose pas de problème.
Conclusion :
La pose et la surveillance d’un stérilet reste tout à fait de la compétence du médecin généraliste pour peu qu’il ait la formation adéquate et une pratique de la gynécologie courante importante. Il peut alors jouer complètement son rôle de premier recours dans la prévention de la grossesse non désirée et des IVG.