Octobre 1992
Dans le cadre de sa fonction médicale quotidienne, logiquement centrée sur le patient, son entourage et ses .problèmes, chaque médecin soignant se préoccupe initialement peu ou pas des effets collectifs, sanitaires ou économiques, auxquels il participe implicitement.
Médecin généraliste ou spécialiste, médecin hospitalier, médecin des villes ou médecin des champs, la pratique de chacun constitue maintenant un des éléments du puzzle complexe et interdépendant qu'est devenu le système médico-social.
Mais il ne concerne pas que les médecins, mais aussi le secteur social, industriel, gestionnaire. La santé est un secteur clé. C'est 1.600.000 emplois qui lui sont liés et quelques 10% du PIB que représentent les dépenses nationales courantes de santé.
La gestion d'un tel ensemble impose donc à la fois, de foire l'état des lieux, de connaître et comprendre "l'existant", puis d'avoir des indicateurs généraux ou spécifiques fiables pour suivre l'évolution, la planification et l'organisation du système.
Mais la réalité est bien différente selon les responsables gestionnaires eux-mêmes : "en France on soit peu de quoi on meurt, un peu moins ce dont on est malade, et pas du tout comment on est soigné" (Rapport ENA), "un tiers des malades quitte l'hôpital sons avoir un diagnostic précis et un tiers des codages est faux" (C.Sournia , Directeur Général de la santé) , ou "en médecine de ville il n'y pas dons notre pays, d'enquête pouvant servir de référence ou de témoin". (SESI).
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Médecin généraliste ou spécialiste, médecin hospitalier, médecin des villes ou médecin des champs, la pratique de chacun constitue maintenant un des éléments du puzzle complexe et interdépendant qu'est devenu le système médico-social.
Mais il ne concerne pas que les médecins, mais aussi le secteur social, industriel, gestionnaire. La santé est un secteur clé. C'est 1.600.000 emplois qui lui sont liés et quelques 10% du PIB que représentent les dépenses nationales courantes de santé.
La gestion d'un tel ensemble impose donc à la fois, de foire l'état des lieux, de connaître et comprendre "l'existant", puis d'avoir des indicateurs généraux ou spécifiques fiables pour suivre l'évolution, la planification et l'organisation du système.
Mais la réalité est bien différente selon les responsables gestionnaires eux-mêmes : "en France on soit peu de quoi on meurt, un peu moins ce dont on est malade, et pas du tout comment on est soigné" (Rapport ENA), "un tiers des malades quitte l'hôpital sons avoir un diagnostic précis et un tiers des codages est faux" (C.Sournia , Directeur Général de la santé) , ou "en médecine de ville il n'y pas dons notre pays, d'enquête pouvant servir de référence ou de témoin". (SESI).
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