SFMG - Société Française de Médecine Générale

Janvier 1987 Sonnleitner A.
RESUME
Ce travail avait pour but d’étudier plus dans le détail les différences existant entre-les désignations individuelles des généralistes pour les résultats de consultation, décrites dès 1955 - 1957 par BRAUN. Dans le cadre de mon étude des statistiques publiées de LOGAN et de BRAUN, je pus, tout d'abord constater dans les publications de BRAUN des carences inattendues (encore que sans importance majeure) dans son traitement des chiffres de cas de LOGAN. Ces différences me conduisirent à. reprendre les calculs des chiffres de LOGAN depuis le début, afin de réaliser une comparaison avec les données de BRAUN dans des conditions optimales.

Par ailleurs, ayant procédé à une vérification minutieuse des chiffres pour lesquels BRAUN avait relevé des différences de fréquences notables, j’en ai donné une représentation graphique et présenté quelques exemples nouveaux de ces différences. De plus, j'ai mis en regard des chiffres extraits du matériel de LOGAN et les cas correspondants de BRAUN, pour lesquels il ne pouvait y avoir, ni sur le plan de la démarche diagnostique individuelle, ni sur celui de la nomenclature, des différences notables. Comme il fallait s’y attendre, il n'y eut pas, pour ces derniers cas, de différences individuelles très sensibles, entre les valeurs des différents médecins britanniques comparés entre eux et à la comparaison avec les cas correspondants de BRAUN. Là, où les fréquences de cas divergeaient fortement, on put à nouveau rendre plausible dans le sens de BRAUN, c'est-à-dire en confirmation de la loi de la répartition des cas, que le problème se situait le plus souvent, moins dans des différences de fréquences effectives que dans la manière particulière à chaque généraliste de conduire et de désigner ces cas.

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