Lors de sa création au tout début des années 70, le contexte à la fois académique, scientifique, professionnel et politique était sombre. Le généraliste voit progressivement son champ de compétences restreint par l’arrivée des nombreuses spécialités revendiquant le monopole des pratiques, en particulier techniques. Face à cette progressive marginalisation de la médecine générale en France, quelques initiatives commencent à apparaitre dans la deuxième moitié des années 60. Des généralistes sortent alors de leur isolement.
La SFMG est à la source de ce renouveau, tant sur le plan de la recherche que sur celui de l’enseignement. Ses travaux se sont appuyés sur deux penseurs de la discipline, Michael Balint et Robert Nikolaus Braun.
« Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». Il nous a donc semblé important de retracer ces 50 années de la SFMG, au moment où une 3ème génération de confrères se saisit progressivement de l’avenir de leur société savante.
