SFMG - Société Française de Médecine Générale

Janvier 2009

Lorsqu’une journaliste déclare lors du journal de 13H00 du 14 janvier 2009 :
"Seuls 20 % des enfants ont la chance d'être suivis par un pédiatre, les autres vont chez le généraliste" !

A ce sujet il nous paraît intéressant de reprendre certains éléments d’un communiqué de la SFMG datant du 4 janvier 2005.
La SFMG rappelle qu'en France, en effet, 79 % des enfants de moins de 15 ans sont pris en charge exclusivement par leur médecin de famille, le futur "médecin traitant" de la réforme de la santé. Parmi les 21% d’enfant restant, 16% sont suivis conjointement par un médecin généraliste et un pédiatre, 5 % sont suivis exclusivement par un pédiatre. Les 45.000 généralistes ont assurés sur l'ensemble du territoire et depuis des années les soins de premier recours de toute la population, enfants compris. Les actes de prévention pédiatriques représentent le tiers de l'activité pédiatrique en médecine générale. Enfin les généralistes assurent majoritairement à la ville comme à la campagne les réponses aux urgence pédiatriques avec pour ces dernières un taux de satisfaction des parents très élevé (99%, pour 86% à l'hôpital). Ces rappels montrent une fois de plus la place centrale qu'occupe de fait la médecine générale en tant que dispositif médical de soins primaires, place parfois occultée par les médias eux mêmes.

Une enquête Ipsos de 2007 - Réalisée pour « Ca m’intéresse » cette étude sur l’image que les Français ont des médecins en général et des généralistes en particulier. Figurant toujours en tête des métiers que les Français souhaiteraient pour leur enfant, la profession de médecin généraliste bénéficie d’une très bonne image et ne souffre en tous cas d’aucun discrédit par rapport aux spécialistes ou aux médecins hospitaliers. Certes, la vision humaniste que beaucoup de médecins ont de la relation avec leur patient se heurte à la vision assez technique qu’a une majorité de Français de la médecine. Mais d’une manière générale, les Français ne partagent pas l’idée selon laquelle les médecins connaitraient une lente dégradation de leur statut et de leurs conditions de travail.
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