La Société Française de Médecine Générale s'étonne de la suppression annoncée du «certificat prénuptial ».
Véritable outil de santé publique, cette consultation prénuptiale est devenue un acte deprévention mais aussi de dépistage, en particulier pour les hommes? C'est l'occasion d'aborder les problèmes de l'alcool, du tabac et plus généralement, de
faire le point avec les patients sur leur santé? C'est aussi un moment privilégié pour évoquer la sexualité, la contraception et les infections sexuellement transmissibles.
C'est enfin l'occasion de parler des futures grossesses, de s'assurer de l'immunité vis à vis de la rubéole et de la toxoplasmose, de prévenir la coqueluche du nourrisson en conseillant aux futurs parents de se faire vacciner...
Supprimer un outil de santé publique, certes imparfait, sans prévoir un autre temps pour faire cette prévention et ce dépistage est un mauvais coup porté à la santé des français.
Le médecin traitant acteur de soins primaires constate, une fois de plus, que sa place dans une « prévention organisée » reste à définir et à mettre en oeuvre. La gestion de ce vaste chantier au « coup par coup », sans concertation avec les acteurs concernés nous semble être la plus mauvaise solution. Les généralistes sont prêts à s'investir sur un projet pertinent, faisable et acceptable par tous les partenaires. Ils sont capables de réfléchir, construire une véritable action de Santé Publique pragmatique, cohérente et efficiente, Ils seront capables de la mettre en pratique si le gouvernement les écoute et leur en donne les moyens.
Bernard Gavid
Président de la SFMG
Véritable outil de santé publique, cette consultation prénuptiale est devenue un acte deprévention mais aussi de dépistage, en particulier pour les hommes? C'est l'occasion d'aborder les problèmes de l'alcool, du tabac et plus généralement, de
faire le point avec les patients sur leur santé? C'est aussi un moment privilégié pour évoquer la sexualité, la contraception et les infections sexuellement transmissibles.
C'est enfin l'occasion de parler des futures grossesses, de s'assurer de l'immunité vis à vis de la rubéole et de la toxoplasmose, de prévenir la coqueluche du nourrisson en conseillant aux futurs parents de se faire vacciner...
Supprimer un outil de santé publique, certes imparfait, sans prévoir un autre temps pour faire cette prévention et ce dépistage est un mauvais coup porté à la santé des français.
Le médecin traitant acteur de soins primaires constate, une fois de plus, que sa place dans une « prévention organisée » reste à définir et à mettre en oeuvre. La gestion de ce vaste chantier au « coup par coup », sans concertation avec les acteurs concernés nous semble être la plus mauvaise solution. Les généralistes sont prêts à s'investir sur un projet pertinent, faisable et acceptable par tous les partenaires. Ils sont capables de réfléchir, construire une véritable action de Santé Publique pragmatique, cohérente et efficiente, Ils seront capables de la mettre en pratique si le gouvernement les écoute et leur en donne les moyens.
Bernard Gavid
Président de la SFMG